Le bleu
Attends, bientôt le jour va venir
attends, je ne veux plus repartir
attends, il y a tant d'oiseaux morts
qui cognent à la fenêtre dehors
attends, il me reste trois notes
attends, à jouer sur ton corps
attends, je ne sais plus très bien
à qui ça sert le matin
Là-bas, où tout est autre chose
la mort est aussi belle qu'ici
je mens, comme jamais tu ne sus mentir
je mens, il faut toujours repartir
je mens, au féminin de ton soleil
ton sexe n'est le bout de la route qu'en rêve
je pars, je ne t'en veux même pas
je pars, ma vie c'est là-bas, en moi
Là-bas, où tout est autre chose
la mort est aussi belle qu'ici
le bleu, où tout est autre chose
le bleu, où tout est autre chose
le bleu...
© dominique ottavi. avril 1975
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