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Et puis
Et puis nous irions
par ces sentiers
qu'on nous avait que trop chantés
la mine pâle
et les pieds rentrés
nous nous serions souvenus des beaux mots imbéciles
l'amour infini et toutes ces blagues
bohémien et bon à rien
mais libre bien sûr
parce qu'il le faut
dans le poème
je vous arracherai le coeur à l'heure
et ferai danser la gitane
sur des tapis de flammes
bien avant l'heure
regardez la lune ne bouge jamais
elle est là
chaque mois
elle te dit
regarde-moi
et personne ne regarde
et je me prends la tête
comme la lune
qui me la répète
imbécile de lune
ma précieuse
© dominique ottavi. Texte @ photo. Tous droits réservés
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