Je suis resté à la maison
Je suis resté à la maison.
J'ai dit non aux camions.
A la dernière chance.
J'ai eu un regard pour ces dessous affriolants,
ces soies et ces satins,
auxquels j'ai toujours préféré le dur chemin des mots : avec eux le plaisir dure plus qu'un instant.
Chaque fois que je me suis laissé aller à croire le contraire, la vraie réalité est venue me reprendre méchamment par le col :
- On te l'avait bien dit !
- Dis, On, t'es qui ?
- Toi-même, imbécile. Tu le sais pourtant bien, depuis si longtemps : tout, tu l'as à l'intérieur, dehors n'est qu'illusions, et elles sont légions.
- Dis,Tout, tu m'apprendras encore ?
- Il n'y a que toi-même qui puisse t'apprendre.