il suffirait de ça... et de toi.
Il suffirait de ça, et de toi, et puis d'un genou plié devant je ne sais quoi : un bandage inventif, une fée d'eau pâle, une contrebande flétrie par les lupins de ces vacances
en gage; je ne veux plus mentir à mes années perdues. Je ne veux plus faire la réclame à mes invendus. Nous sommes comme en croisière, mais de bateau, il n'y en a pas, alors nous pédalons
de tous nos pieds sur l'eau, et ça ne le fait pas, puisque l'eau nous engloutira, comme dit la chanson :"le vent l'emportera..." Je pense à toi encore, toujours, et les caissières de
Monoprix persistent à me regarder de travers, lorsque je me dissimule encore derrière ce rôle du bon jeune homme même pas drôle... A nos amours, à tous nos délaissements, à tous nos
dépassés, nos dés passés, et puis : à l'été!