succédanés
Tu vois
J’ai menti
Maintenant
Je me tire
M’en vais
Pour toujours
Plus rien à négocier
Vous pouvez bien
Me tuer.
Nous n’étions que les manants
Les mécréants
Les rien du tout
Mais l’’amour
Toujours
Au cœur.
Je voudrais que chacun
Se souvienne
Que cette époque
De tout point de vue
Fut une époque coupable
Nos avions tous la tête
Et les tes yeux
Dans le sable
J’eus aimé
Que tu fusses partie
À l’autre bout de l’univers
Avec mon vieux pull-over
Et tes bottes de sept lieues.
Ils ont beau dire
Ils ont beau faire
Je ne puis pas
Demeurer
Sans vous.
Tu étais superbe comme le présent. Les ribambelles ne te touchaient pas. Rien ne pouvait te toucher, toi, la si libre, la belle envolée... Nous étions à quatre pattes dans la fournaise, et la braise ne nous disait rien qui vaille. Et puis tu t'es dressée, d'un coup, et, d'un coup, j'ai compris le combat auquel, sans me consulter, tu m'engageais : sois absolument vainqueur, et ne regrette rien ! Rien.
Ma vie passe
Par là
Et ma vie
Ne s’excuse pas
Puisqu’il n’y a jamais rien
À excuser.
Voilà
La boucle est bouclée
Ne reste plus
Qu’à se remettre en route
En boucle.
Tu auras beau
Ne te souvenir de rien
Quelque chose toujours
S’écrit
Malgré toi
Et ne s’efface pas.
Copyright dumenicumicheli ottavi 2021