succédanés

par dominique ottavi  -  18 Juin 2021, 08:55

Tu vois

J’ai menti

Maintenant

Je me tire

M’en vais

Pour toujours

Plus rien à négocier

Vous pouvez bien

Me tuer.

Nous n’étions que les manants

Les mécréants

Les rien du tout

Mais l’’amour

Toujours

Au cœur.

Je voudrais que chacun

Se souvienne

Que cette époque

De tout point de vue

Fut une époque coupable

Nos avions tous la tête

Et les tes yeux

Dans le sable

J’eus aimé

Que tu fusses partie

À l’autre bout de l’univers

Avec mon vieux pull-over

Et tes bottes de sept lieues.

Ils ont beau dire

Ils ont beau faire

Je ne puis pas

Demeurer

Sans vous.

Tu étais superbe comme le présent. Les ribambelles ne te touchaient pas. Rien ne pouvait te toucher, toi, la si libre, la belle envolée... Nous étions à quatre pattes dans la fournaise, et la braise ne nous disait rien qui vaille. Et puis tu t'es dressée, d'un coup, et, d'un coup, j'ai compris le combat auquel, sans me consulter, tu m'engageais : sois absolument vainqueur, et ne regrette rien ! Rien.

Ma vie passe

Par là

Et ma vie

Ne s’excuse pas

Puisqu’il n’y a jamais rien

À excuser.

Voilà

La boucle est bouclée

Ne reste plus

Qu’à se remettre en route

En boucle.

Tu auras beau

Ne te souvenir de rien

Quelque chose toujours

S’écrit

Malgré toi

Et ne s’efface pas.

 

Copyright dumenicumicheli ottavi 2021

 

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