J’ai lu ton texte
j’ai lu ton texte au pas de course
je rentrais juste de la Grande Ourse
crachant dans le caniveau
sans m’arrêter au feu rouge
j’ai lu ton texte
sans penser du tout à toi
du tout à toi
Me laissant envahir par tes mots-là
pleins et ronds
qui ne te ressemblent pas
et qui pourtant viennent
en ligne directe
de toi
de tout toi
du plus profond de ton ventre
la plaine ventée de ton coeur
le silex taillé,
poncé comme il faut
de ton sexe
flamboyant
j’ai lu ton texte
au pas de course.
copyright dominique ottavi.
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