Vous
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Vous qui m'avez fait les yeux doux
Je n'ai jamais vu vos yeux
Vous qui avez voulu m'endormir
De phrases doucereuses
Vous qui avez tapé du pied
Quand je me promenais
Dans la nuée
Vous qui vous êtes cru des droits sur moi
Vous dans les corridors de l'ennui
La folie du paraître
Vous accrochés par la force démoniaque
Au désir maladroit de vous faire
Vos propres héritiers
Vous qui n'êtes que la buée
Au petit matin des rêves
Vous envolés
Bientôt niés
Oubliés
Je ne vous garde certes rien
Je n'ai jamais été
Que votre propre prétexte
Je ne vous remercie pas
Mais je prie du fond de mon coeur
Pour votre propre bonheur.
© dominique ottavi. Tous droits réservés
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