Pour voir
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Ca serait comme si j'étais tombé du train
un jour de grève
un embrouillaminis d'excuses et de viscères
et le constat à faire :
ce petit ego là
a joué la fille de l'air
paix à son âme
et que la curée continue
tout le monde en place ?
allez, partez, on continue
baffrer, bouffer, manger, étrangler le voisin
et la voisine aussi
après l'avoir violée
et le voisin bien sûr aussi
d'une antépenultième façon
monde singe
monde démon
monde hoquet
monde sans monde
monde trou du cul du monde
Revenu de loin
Pour rien les larmes de trop
Le monde à son train
Vous ne savez rien
Du vent fou ni de ses chiens
Mon bel amour tremble
Mangés les gâteaux
Les petits enfants obèses
Et la liberté
Le vent dans ses feuilles
Et l'ombre qui se propage
L'avenue vide
Une maison jaune
Entre la ville et la mer
Cerisiers en fleurs
Mais où sont-ils donc
Ceux de la révolution
Dans quel soupirail ?
Je vais mourir d'i-
nanition et pas du tout
dans tes beaux bras blonds
Il cherche ses mots
Et pas les coquelicots
Lui reste le ciel
© dominique ottavi. Tous droits réservés
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